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La pauvreté et l’extrême pauvreté est un fléau qui touche de plus en plus de belges et, donc malheureusement, de plus en plus d’enfant….

Alors que nos collègues sénateurs ont planchés sur une recommandation pour le futur Plan national de lutte contre la pauvreté infantile (http://www.senat.be/www/webdriver?MItabObj=pdf&MIcolObj=pdf&MInamObj=pdfid&MItypeObj=application/pdf&MIvalObj=100663599) , j’ai récemment questionné la Secrétaire d’Etat en charge de la lutte contre la pauvreté, Elke Sleurs, afin de savoir où en était le dossier auprès de son Cabinet, de l’administration fédérale et la concertation avec les entités fédérées.

La Secrétaire d’Etat a annoncé ce plan fin de l’année passée lors de sa présentation de politique générale pour l’année 2016. Ce plan, s’il se veut réaliste et ambitieux, doit inévitablement se rédiger en concertation avec les Régions et les Communautés également compétentes en la matière.

Parallèlement à cela, la Société civile s’organise aussi et c’est ainsi que, par exemple, le plan peut également s’appuyer sur les recommandations du dernier rapport « Innocenti » d’UNICEF qui analyse les inégalités entre les enfants dans les pays « riches ».

https://www.unicef.be/fr/enfants-des-pays-industrialises-les-memes-chances-pour-tous/

En tant que politique, à tout niveau d’action, nous nous devons d’œuvrer à assurer un meilleur avenir pour notre société, et donc nos enfants : ce Plan d’actions se révèle dès lors capital !

J’ai donc demandé à la Secrétaire d’Etat où en était les concertations interministérielles à ce sujet, et s’il était possible d’avoir un agenda plus précis quant à la rédaction et l’adoption de ce Plan d’action.

Ci dessous, vous trouverez la réponse de Mme Sleurs  :

« Je souhaite que le processus global soit terminé avant la fin de cette année mais plutôt que de me concentrer sur une date de fin exacte, je veux avant tout que ce plan d’action constitue une puissante approche nationale de la problématique de la pauvreté infantile. Nous devons réaliser cet objectif par le biais d’un plan d’action solide, avec des actions concrètes et surtout des engagements de la part de toutes les parties concernées par rapport à sa mise en œuvre. »

Pour la coopération sur le plan administratif du second plan national de lutte contre la pauvreté infantile, mon administration, le SPF Intégration sociale, a procédé, fin 2015, à la mise en place d’un groupe de travail administratif ad hoc « pauvreté infantile ».

Ce groupe de travail a eu pour mission d’élaborer, dans le cadre d’une procédure développée et soutenue conjointement, une proposition relative au second plan national de lutte contre la pauvreté infantile. Les administrations suivantes participent aux travaux, en étroite collaboration avec les ministres compétents: le ministère de la Communauté germanophone, le Service public de Wallonie, la direction interdépartementale de la Cohésion sociale, l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale, les départements du Bien-être, de la Santé publique et de la Famille des autorités flamandes et le SPF Intégration sociale, qui assure aussi la coordination du groupe de travail.

L’Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la jeunesse a également participé activement aux travaux préparatoires. Vu les travaux réalisés au Sénat autour de ce thème, ce rapport constituera une source importante d’information.

Le groupe de travail administratif a élaboré une feuille de route pour l’établissement du second plan national de lutte contre la pauvreté infantile.

En voici les différentes étapes :

  1. Établissement d’un premier avant-projet du plan d’action par le groupe de travail administratif ad hoc, à savoir le groupe Pauvreté infantile ;
  2.  Ensuite, la comptabilité du présent – premier projet du plan d’action ;
  3.  consultation des parties prenantes par le biais de la plate-forme belge de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale UE 20-20.
  4.  Après une consultation des académiciens sur la base du premier avant-projet administratif du plan d’action, établissement du second avant-projet du plan d’action qui tient compte des recommandations réunies.
  5.  Ensuite, comptabilité politique du second projet du plan d’action ;
  6.  finalisation du plan d’action par le groupe de travail administratif ad hoc et finalement, présentation du plan d’action.

Je souhaite que le processus global soit terminé avant la fin de cette année mais plutôt que de me concentrer sur une date de fin exacte, je veux avant tout que ce plan d’action constitue une puissante approche nationale de la problématique de la pauvreté infantile. Nous devons réaliser cet objectif par le biais d’un plan d’action solide, avec des actions concrètes et surtout des engagements de la part de toutes les parties concernées par rapport à sa mise en œuvre.

S. Thoron